Rapport alwatania
L’ajustement mutuel l'ajustement mutuel, suppose l'échange informel de savoir-faire entre opérateurs (tel est le cas du chirurgien, de l'anesthésiste et de l'infirmier en salle d'opérations). Il n'y a pas de contrôle sur le travail individuel, tout repose sur les capacités des uns et des autres à s'ajuster.
La supervision directe, par contre, implique l'intervention d'un chef (C ) qui définit au fur et à mesure le travail à effectuer et en surveille le bon accomplissement (cas du patron de la PME familiale qui surveille de près le travail de ses ouvriers). Ces deux premiers mécanismes supposent une certaine proximité physique des acteurs concernés
La standardisation des procédés fait intervenir une autre catégorie d'acteurs: les analystes (A ), qui mettent au point les procédés, c'est-à-dire la manière d'effectuer le travail; dans ce cas, le rôle du chef devient simplement de vérifier si les procédés sont bien appliqués (un centre d’appel où les télé- opérateurs sont tenus de respecter à la lettre un vidéoscript dans leurs relations téléphoniques avec les clients). La standardisation des résultats conduit à la définition, toujours par les analystes, d'objectifs à atteindre, à la limite peu importe les moyens employés (ce système est fréquemment employé pour le personnel commercial qui se voit assigner des objectifs quantitatifs de vente); dans ce cas, le rôle du chef est de contrôler, a posteriori, que les objectifs fixés ont bel et bien été atteints. Ces deux mécanismes sont basés, on l'a compris, sur une codification des dispositifs de travail, le plus souvent par écrit (procédures d'assurance qualité, contrat d'objectifs, etc.
La standardisation des qualifications a ceci de particulier qu'elle s'effectue souvent en dehors de l'organisation, par le biais d'organismes de formation: on se contente donc de vérifier que les opérateurs ont bien les compétences requises pour œuvrer dans l'organisation (le professeur