|Introduction |

Depuis le début des années 1990, la protection de l'environnement est devenue une préoccupation collective. La question des déchets est quotidienne et touche chaque individu tant sur le plan professionnel que familial. Les quantités de déchets ménagers ont connu une augmentation annuelle de 2,2 % par an depuis 1995. En tant que consommateur, jeteur, usager du ramassage des ordures ménagères, et trieur de déchets recyclables, citoyen ou contribuable, chacun peut et doit être acteur d'une meilleur gestion des déchets. Ensemble, les citoyens peuvent "faire plus pour jeter moins". Différentes lois notamment celles du 15 Juillet 1975 et du 3 Juillet 1992, regroupés et inscrites dans le code de l'environnement, fixent les objectifs à respecter pour gérer correctement les déchets. Cette politique présente de beaux succès avec, par exemple, le développement de la collecte sélective. Le débat sur la gestion préventive des déchets, relancé par le Grenelle de l’Environnement, a placé le mode du financement du service public d’élimination et de valorisation des déchets ménagers et assimilés sur le devant de la scène. Afin d’accroître la prévention et le recyclage, la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, qui est actuellement le mode de financement dominant du service déchets, pourrait être réformée dès la prochaine loi de finances. En effet, l’une des mesures phares ayant émergé lors des tables rondes du Grenelle de l’Environnement est la mise en place d’une tarification incitative. Au fil des années, les collectivités, responsables des déchets ménagers, mettent en place une collecte sélective. Les autres déchets (déchets verts, piles, batteries, encombrants, ferrailles..) seront déposés par les utilisateurs dans des déchèteries. Celles ci sont implantées, réalisées et exploitées conformément aux lois relatif aux