Les mentalités au sein de la société actuelle ont bien changé depuis le début du monde. Il est désormais important de s’interroger sur l’influence de ces changements dont le désenchantement du monde. Deux concepts principaux entre en conflit dans nos vies, soit la rationalité et l’affectivité. Dans son texte, Charles Taylor définit ces concepts et les conséquences de chacun d’eux. Il tente de savoir quelle serait la manière idéale de traiter les rapports entre le rationnel et l’affective dans la société. Cette question soulève plusieurs enjeux dont l’importance que nous donnons à la conscience sociale et la répartition des richesses entre les gens. Nous démontrerons que le texte de Taylor constitue vraiment un texte philosophique, puis nous ferons des liens entre les idées apportées dans le texte et l’unité des contraires d’Héraclite et, finalement, nous exposerons clairement la position de Taylor quant à la problématique qu’il soulève.

Selon la définition de la philosophie que nous avons retenue, nous pouvons affirmer que ce texte est bel et bien un texte philosophique. Le problème humain fondamental qu’il expose est le suivant : Quelle serait la manière idéale de traiter les rapports entre le rationnel et l’affectif ? Ce problème se transpose dans le savoir par nos choix entre la croyance ou la connaissance et par la société dans nos rapports entre le rationnel et l’affectif. Il démontre plusieurs concepts définis qui se rattachent entre eux de manières conceptuelles; la rationalité étant le concept le plus général unissant la modernité, l’individualisme, la raison instrumentale et l’affectivité réunissant les sous-concepts de la tradition, la sensibilité et la hiérarchisation. Il explique ses conclusions sur chacun des concepts en se basant sur des raisonnements. Par exemple, la hiérarchisation bien qu’elle nous limitait, elle donnait un sens aux choses. L’auteur pose un regard critique sur son point de vue en affirmant que la sensibilité et la