Rapport monteil
Propositions pour une nouvelle approche de l'évaluation des enseignants
Sommaire du rapport
Avant-propos
L'évaluation
1. Quelques constats
2. d’une approche individuelle à un enrichissement collectif
3. Trois propositions liées
4. Pour conclure
Juin 1999 - 9 pages
Avant propos
“Inscrire la carrière des enseignants au cœur d’une véritable politique de valorisation des ressources humaines et d’amélioration de leur situation professionnelle” comme le Ministre de l’Education Nationale de la Recherche et de la Technologie en exprime la volonté “en accordant une attention particulière aux problèmes de notation notamment pédagogique”, conduit à s’interroger à la fois sur le processus d’évaluation lui-même, en tant que support de la notation, et plus largement sur son inscription dans une démarche de valorisation institutionnelle de ses contenus et de ses produits. Ce rapport traite successivement de ces deux points avant de formuler trois propositions principales. I-L’évaluation : quelques constats
Sans engager de longs développements sur le processus d’évaluation dont résulte la notation, il convient cependant d’en proposer une brève analyse. En effet, en souligner certaines des caractéristiques dominantes devrait permettre de saisir l’intérêt de modifier des pratiques parfois plus proches d’un rituel pédagogique en voie de sécularisation que d’une démarche pour repérer et apprécier des performances et des compétences.
D’abord une prise de position. Toute action, comme celle d’enseigner, qui vise à faire acquérir des connaissances et construire des compétences, suppose, pour la conduite efficace de son déroulement, d’en contrôler les effets. L’évaluation dont la vertu première est de permettre la confrontation d’un résultat à un objectif s’impose donc comme une nécessité. Cela ne va cependant pas sans entraîner quelques confusions. La distinction, par exemple, entre évaluation sommative et évaluation formative dans la pratique