Rapport d’Irène Théry. Synthèse (Introduction – Chapitre 1)
Dans son rapport, Irène Théry part d'un constat. De nos jours, elle dévoile qu'il y aurait une multiplication des familles pouvant être composé de personnes semble t-il tenu à l'écart juridiquement : d'une part les beaux parents dans les familles recomposés où ces derniers n'ont pas de liens biologiques avec la famille, d'autre part les tiers donneur pour le cas des parents biologiques d'enfants adoptés par exemple. Dans le cadre de 2 objectifs : mener le débat public vers un débat sur la filiation et une probable prochaine loi sur la famille, Irène Théry dévoile son analyse. Elle déplore le fait qu'en France, contrairement à d'autres pays, le droit n'est pas suivi les bouleversements familiaux. Elle déplore également les critiques faites envers les beaux parents ou enfants (né sous X) voulant obtenir chacun d'avantage de droits : d'un coté une autorité parentale, de l'autre reconnaître le droit fondamental de connaître « ses origines », autrement dit ses parents. C'est en partant de 1804 et du Code civil de Napoléon qu'elle retrace l'histoire juridique de la filiation. L'ordre matrimonial primait mais il est toutefois important de souligné l'importance, à ses yeux, des années 60-70 pour le cas de la France avec une multitude de lois, notamment celle de 72 (Filiation légitime et naturelle rassemblée : valeur d'égalité) qui a peu à peu supprimer la décrédibilisation faite envers les non mariés et leurs enfants (filiation naturelle). En 75 apparaissait le divorce à consentement mutuel, c'est ainsi qu'elle parle d' »une métamorphose » : celle du démariage. Elle dévoile d'une certaine manière une famille du XXIème siècle bien différente de celle du XXème siècle. Notamment dû au passage de la famille « traditionnelle » à la famille nucléaire. Elle met en évidence le fait que chaque couple n'ait pas droit à toute filiation : exemple des couples homosexuels qui ne peuvent pas adopter. En constatant que le