La littérature économique utilise de façon quasi systématique une modélisation économétrique des échanges internationaux en termes dits de « gravité » par référence à la physique. Les échanges entre pays s’expliquent par des forces d’attraction, comme la masse économique, la culture commune, la langue, et des forces de résistance, comme les coûts de transport, les droits de douane. On peut dériver ce modèle à partir de fondements théoriques représentant le comportement des consommateurs (qui recherchent la variété ou la qualité), et des entreprises. Ces dernières sont hétérogènes du point de vue de leur efficacité, et peuvent – ou non – faire face aux coûts de transaction internationaux, aux cLa littérature économique utilise de façon quasi systématique une modélisation économétrique des échanges internationaux en termes dits de « gravité » par référence à la physique. Les échanges entre pays s’expliquent par des forces d’attraction, comme la masse économique, la culture commune, la langue, et des forces de résistance, comme les coûts de transport, les droits de douane. On peut dériver ce modèle à partir de fondements théoriques représentant le comportement des consommateurs (qui recherchent la variété ou la qualité), et des entreprises. Ces dernières sont hétérogènes du point de vue de leur efficacité, et peuvent – ou non – faire face aux coûts de transaction internationaux, aux coûts d’entrée sur les marchés, à la concurrence sur les marchés extérieurs. Cette logique est utilisée par Fontagné & Hatte (2013) et Martin et Mayneris (2013), à partir de données différentes. Données agrégées de commerce de l’ensemble des firmes par produits et par pays, pour l’ensemble des pays du monde, dans le premier cas. Données désagrégées de commerce par firme et par produit, pour la France et à destination de l’ensemble des marchés, dans le second.oûts d’entrée sur les marchés, à la concurrence sur les marchés extérieurs. Cette logique est utilisée par Fontagné & Hatte (2013) et