Raymond queneau, je crains pas ça tellment
- Une poésie personnelle : « je ». Présence de son identité. Vers 4. Le poète se met en jeu et nous fait part de son rapport à la mort. Il ne se considère pas pour autant pour quelqu’un d’important : « moustiquaille ».
- indifférence du futur du corps et de lui-même ( description de la mort du corps vers 1,2)
-indifférence du futur de son œuvre (disparition) 2ème strophe. Néologisme « bouquinaille », « écrivaille » : relativise la valeur qu’il accorde à ses œuvres.
- le refrain.
b) Une dévalorisation de l'adversaire, recours du comique
- reprise parodique de l'allégorie de la mort. L'image angoissante de la mort est minimisée : strophe 6 « imbécile », « curdent »
=>image qui prête à sourire
c) Jeu de Queneau avec le langage
-Une chanson
-libertés orthographique et création de mot
-jeu avec des références littéraires → dégradation strophe 7. Calembour : « Didon Quichotte ».
II-Réflexion sur la nature de la mort.
a) Reprises d'images traditionnelles
-métaphore litote; douceur associée à la mort, plaisir amoureux → images « nuit », « sommeil » « la nuit se coule douce », « elle est douce la nuit caresse d’une rousse l e miel des méridiens des pôles sud et nord ». => sérénité, bien être. + Référence aux morts « le bonheur des tranquilles » vers 3 strophe7).
-les héros de la mythologie ou de romans => l’éternité est pour eux : les arts, la littérature.
-la mort est une défaite. Angoisse du poète, thématique du temps. Strophe 6. Métonymie + Personnification.
b) Les sentiments qui accompagnent la mort
- Expression de son futur (viendra me cueillir , j’aurai, je chanterai)
-sentiment développé dans la 5ième strophe : la perte des êtres chers, la maladie, la souffrance, tout ce qui précède sa propre mort ou qui concerne la mort de ses proches. Les angoisses existentielles.
-série