Je ne serrais marri de Ronsard
I. La plainte tu poète
II. Un poème d'amour ?
Introduction :
=> Pierre de Ronsard poète du XVIe Siècle ∈ à la Pleïade
C'est le sonnet LXV du recueil « Sonnets pour Hélène ».
Ce recueil fut écrit à la fin de la vie du poète.
I. La plainte du poète
Le poète fait part de sa peine et de sa souffrance dans un langage lyrique, élégiaque.
1ère personne du singulier + « je » ouvre le sonnet.
Champs lexical de la souffrance et de l'effort très présent => effort répété et pesant. image de l'escalier => associe le lecteur a la pénible monté du poète suggéré par : « tu loges au sommet...Rois » ; « en si haut lieu »; expression « monter si haut » ; « chaque marche ».
+ « degré » associer au verbe compter (degré veut dire marche). effort toujours recommencé => « tant de fois » ; « plainte coutumière ». fatigue + épuisement du poète => « je perds »;le malaise «j'ai la sueur au front» opposition entre poète et sa belle
- je/tu => alternance de je/tu qui ne se rencontre jamais sauf 1er vers mais est soumis a une condition non remplie.
- haut/bas => la belle est en haut Sommet, cime, ton ciel etc.. le poète est en bas de la cour, en terre,...
- hommes/dieu => - la belle ∈ monde supérieur « tu es comme déesse » ; loge dans palais + haut haut que l'Olympe => vers 4 expression « monter si haut ». - le poète n'est qu'un homme « je ne suis pas un Dieu » ;
« les hommes sont en terre..»
- le dernier vers => deux mondes juxtaposés la belle est l'égale de Jupiter => inaccessible
- haleine,pouls, sueur,estomac... => humanité physiologique du poète alors que la belle n'est qu'une voix => renforce l'opposition.
Gradation ascensionnel => la belle ne cesse de s'élever => supériorité de la Belle
- opposition du mouvement du poète, mouvement vain et épuisant et immobilité, implacabilité de la belle « tu loges, assise »/ascension des marches