Recherche sur l'edit de caracalla
Jusqu'en 212, la citoyenneté romaine (avec ses privilèges mais aussi ses devoirs fiscaux) n'était accordée de façon globale qu'aux habitants de l'Italie et dans les provinces aux municipes ayant le statut de colonie romaine. Peu à peu le nombre de citoyens avait donc augmenté et les élites provinciales en avaient largement profité. La citoyenneté romaine était aussi obtenue après 20 ans de service dans les troupes auxiliaires de l'armée romaine. C'était l'un des principaux attraits de la carrière militaire. Le nouvel édit, en accordant le droit de cité romaine à tous les hommes libres de l'Empire témoigne de l'unité morale de l'Empire romain.
Au-delà des divers avantages qu'ont généré ce texte, , il faut également noter que cet édit a pu avoir un impact négatif sur les recrutements de l'armée romaine. En effet, avant 212, le principal moyen d'obtenir la citoyenneté romaine résidait dans le service militaire. À l'issue des années de service, le soldat gagnait la citoyenneté romaine, et touchait une somme de départ équivalente à plusieurs soldes, ce qui lui permettait de s'installer et de s'intégrer dans le monde romain.
Une fois l'édit de Caracalla mis en place, l'attrait de l'Armée chuta rapidement aux yeux des provinciaux, ceux-ci étant citoyens Romains automatiquement. Cela peut expliquer en partie les grandes difficultés militaires et les difficultés de remplacements des troupes que l'on verra à la fin du IIIe et durant le IVe