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Exister, est-ce profiter de l’instant présent ? Le temps est-il la limite de l’homme ? Dans quelle mesure la conscience intime du temps nous permet-elle d’assigner un sens à notre existence ? L’homme doit-il se résigner à mourir ? Que nous apprend la mort ? Exister, est-ce agir ?
La mort est-elle inéluctable ? Est-elle l'horizon indépassable de l'existence humaine ?
Publié le : 24/11/2010
• homme : Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des homini¬dés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage.
• mort : Du latin mors, «mort». Cessation complète et définitive de la vie. Seul parmi les animaux, l'homme se sait mortel: cruelle certitude qui limite son horizon et l'oblige à composer avec sa propre disparition, comme avec celle des êtres auxquels il est attaché. Pour Platon, la mort est un «beau risque à courir». Dans le Phédon, Socrate définit la mort comme la séparation de l'âme et du corps; délivrée de sa prison charnelle, l'âme immortelle peut librement regagner le ciel des Idées, patrie du philosophe. Épicure tient la mort pour un non-événement, puisque jamais nous ne la rencontrons. Tant que nous sommes en vie, la mort n'est pas; et quand la mort est là, c'est nous qui ne sommes plus. Pour Heidegger au contraire, la vie humaine s'inscrit dans la finitude: «Dès qu'un humain vient à la vie, il est déjà assez vieux pour mourir».
L’homme doit-il se résigner à mourir ? - Extrait du corrigé
[...] , la question de la résignation à mourir n’a de sens que sur le plan moral. Nous n’avons pas vraiment le choix de notre mort, si nous considérons la mort naturelle et non le suicide. En effet, le suicide ne pose pas la question de la résignation puisqu’il relève