Relance et chomage
Deux définitions existent pour le chômage.
- Définition du BIT (Bureau International du Travail), utilisée par l'INSEE : personne sans emploi qui en recherche un et est disponible pour l'occuper.
- Définition de l'ANPE : les demandeurs d'emploi en fin de mois.
Certains chômeurs au sens du BIT ne sont pas à l'ANPE (+55 ans dispensés de rechercher un emploi). Mais des chômeurs découragés qui ne cherchent plus, ou des chômeurs qui ne sont plus disponibles mais pointent quand même à l'ANPE, ne sont pas chômeurs au sens du BIT. Environ 2 400 000 chômeurs pour l'ANPE.
Les frontières entre inactivité et chômage ne sont pas étanches, ainsi lorsque les perspectives d'emploi augmentent, des inactifs reviennent sur le marché du travail. On considère ainsi que lorsque 5 emplois sont créées un inactif redevient chômeur.
On distingue le chômage frictionnel dit encore volontaire et le chômage structurel dit encore involontaire.
- Le chômage frictionnel correspond à un chômage soit désiré, lié à une recherche d'emplois après démissison d'un emploi qui n'était plus satisfaisant, ou encore à une période limitée de recherche d'emploi après un licenciement liée à une variation d'activité de l'entreprise qui employait le salarié. C'est un chômage inévitable, nécessaire au bon fonctionnement du marché, estimé à 5% environ. On considère que diminuer le chômage en-deça est source d'inflation. Ce n'est pas tellement en accord avec l'expérience des trentes glorieuses, ainsi pour d'autres auteurs maintenir un volant de chômage serait un moyen de ne pas avoir de prétentions salariales trop importantes. Quoiqu'il en soit on est loin d'un niveau de chômage aussi faible en France.
- Le chômage structurel est celui qui nous préoccupe, il touche les individus qui n'ont pas trouvé d'emploi et de salaire correspondant à leur formation et qui accepteraient un salaire moins élevé que le salaire courant si ils pouvaient travailler.
Le chômage est loin de