INTRODUCTION

La crise immobilière : la crise des « subprimes » débutée en juillet 2007 aux Etats Unis a entrainé une rupture de confiance sur les marchés boursiers et bancaires du monde. C’est la crise financière. La crise financière est une baisse de la valeur des actifs détenus par les agents économiques : baisse des Bourses, baisse de la valeur des obligations donc en fait une baisse du patrimoine des ménages qui a un impact sur l'économie réelle en termes de consommation comme en termes d'investissements. Cette crise financière à l’origine américaine s’est propagée au reste du monde car de nombreuses banques avaient trempé dans le business des « subprimes ». La France n’y a pas échappée. Cette propagation traduit la connexion entre le système financier et la globalisation.
La crise financière s’est ensuite propagée à l’économie réelle sous l’effet de plusieurs canaux : hausse du chômage, baisse de la consommation, diminution des investissements des entreprises, baisse des exportations et dégradation des finances publiques.
Le ralentissement de ces principaux indicateurs de croissance constitue la plus grande crise économique connue depuis 1929.
Face à la crise c’est de nouveau vers l’Etat que tout le monde se tourne après une longue période de libéralisme. L’Etat va dans un premier temps recapitaliser les banques pour éviter l’effondrement de tout le système bancaire. Puis pour limiter les répercussions de la crise financière sur l’économie réelle de la France, un plan de relance massif a été annoncé. La politique de relance se définit comme l’action publique qui vise à faire repartir l’économie quand la croissance est en panne !
Dominique Strauss Kahn président du FMI en 2008 a même préconisé un plan de relance mondial de l’ordre de 2 % du PIB mondial. Le plan de relance français se voulait « audacieux et ambitieux » selon les termes du chef de l’Etat dans son discours du 4 Décembre 2008 à Douai. Doté initialement d’un budget de 26 milliards