Relation banque entreprise
Le créateur / repreneur d’une entreprise, en nom propre ou constituée en société, cherche à rentabiliser son activité professionnelle et, ce faisant, à valoriser son patrimoine privé. Les banques, pour leur part, s’efforcent de développer une approche « deux en un », chacune avec son organisation propre.
La relation vue côté entrepreneur
L’habitude de séparer les deux intérêts se prend très tôt, avant même la création de l’entreprise. Le régime matrimonial retenu est la plupart du temps la séparation de biens. L’objectif n’est pas de garder pour soi le fruit futur de la réussite mais bien de protéger le conjoint des conséquences coûteuses d’un échec, surtout si les prêteurs ont fait signer au fondateur d’une société un cautionnement solidaire.
Cette prudence se manifeste également dans la décision d’inclure dans le bilan de départ de l’entreprise en nom propre les actifs strictement nécessaires à l’exploitation. L’immobilier d’entreprise, par exemple des murs de boutique, est le plus souvent logé à part dans une SCI dont les porteurs de parts sont les membres de la famille et les amis qui ont contribué au capital initial.
Enfin, très rapidement les opérations professionnelles sont confiées à une banque et les opérations privées à une autre pour ne pas tout mélanger et ainsi ne pas mettre « tous ses œufs dans un même panier ».
Réinvestissement des bénéfices ou distribution de dividendes ?
Deux entreprises sur trois franchissent avec succès la barre des trois ans d’activité. L’argent investi et les trésors d’énergie déployée finissent par porter leurs fruits.
L’entrepreneur en nom propre peut alors prélever facilement sur le « compte de l’exploitant » alimenté par les bénéfices, après des débuts spartiates.
Pour les sociétés passibles de l’impôt sur les sociétés, est-il pertinent de garder en réserve les profits dégagés, va-t-on augmenter le salaire du dirigeant et/ou