na« Pour écrire l’histoire de la vie, il faut d’abord l’avoir vécu » Alfred de Musset dans La confession d’un enfant du siècle. Cette citation définie bien le romantisme qui fut reconnu pour le mal du siècle qui toucha la plupart de la jeunesse, renfermant les jeunes et les bloquant dans un passé entrainant ainsi une solitude. Dans la plupart des histoires des auteurs de ce temps, ce dernier et son personnage romantique sont eux-mêmes renfermés, ne s’ouvrant pas au reste du monde et s’enfermant dans les méandres de leur intériorité. En quoi vivent-ils dans un monde clos les rendant ainsi solitaires ? Tout d’abord, je vais parler qu’en effet le personnage et son auteur romantiques sont ancré dans une certaine solitude les coupant du monde extérieur et dans un deuxième temps je vais le démontrer, ils ne sont pas tous renfermés mais s’ouvrent aux autres en s’exprimant sur leur mal être, cherchant comme soutient.

Je vais montrer qu’en effet le personnage romantique et son auteur, sont ancrés dans une certaine solitude les coupant du monde extérieur. Parce que l’auteur écrit le plus souvent au passé, ancré dans une certaine nostalgie qui le fait se replier sur lui-même le coupant ainsi des autres. L’exemple même de Lamartine qui dans « Le Lac » évoque un souvenir « un soir t’en souvient-il ? », il s’agit ici d’un moment qu’il ne veut pas oublier ni faire abstraction, mais dont il veut se souvenir et se remémorer lors de moments opportuns comme dans ce poème. De plus, il emploie de l’imparfait « nous voguions en silence », « on entendait », « bruits de rameurs qui frappaient en cadence », il évoque ainsi des circonstances d’arrière-plan qui ont une valeur descriptive mais qui indique aussi des actions non-limitées dans le temps et qui peuvent se reproduire. De ce fait, l’imparfait ramène bien au passé et le souvenir à un faut d’antériorité qui le renferme dans une passé solitaire et dont lui seul connait, ce qui l’empêche de s’ouvrir au présent. Mais