Ce pèlerinage de huit jours, qui débute vendredi, le conduira en Jordanie, Israël et Cisjordanie.

"Dans quelques jours à peine, j'aurai le privilège de visiter la Terre sainte. J'y vais en pèlerin de la paix", a déclaré samedi le souverain pontife qui recevait au Vatican une délégation d'une association caritative.

Cette région, "terre de la naissance, de la mort et de la résurrection de notre Seigneur, lieu sacré pour les trois grandes religions monothéistes du monde, est frappée par la violence et l'injustice" depuis 60 ans, a déclaré Benoît XVI.

"Cela a conduit à un climat général de défiance, d'incertitude et de peur, opposant voisin et voisin, frère et frère", a-t-il ajouté. "Alors que je me prépare pour ce voyage important, je vous demande de façon spéciale de vous joindre à moi en prières pour tous les peuples de Terre sainte et de la région. Puissent-ils recevoir le don de la réconciliation, de l'espoir et de la paix."

Mgr Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, a décrit le prochain pèlerinage comme "le voyage le plus attendu et représentant peut-être le grand défi jusqu'à présent" du pontificat de Benoît XVI.

Au cours de son voyage, le pape fera étape à Jérusalem, Nazareth (dans le nord d'Israël) et à Bethléem, ville de Cisjordanie située à une dizaine de kilomètres au sud de Jérusalem, où les Evangiles situent la naissance de Jésus. A Bethléem, Benoît XVI célébrera une messe et visitera un camp de réfugiés palestiniens.