La liberté de culte est un droit fondamental pour tout citoyen, un droit légitime. Contrairement à certains pays théocratiques, l'évolution de notre société, nous à conduit à la séparation de l'Eglise et de l'Etat, créant ainsi une République laïque. La religion chrétienne fait partie de la culture française. Cependant, depuis plusieurs années, on assiste à l'émergence de religions telles que l'Islam et le Judaïsme. Nous pouvons alors nous interroger sur l'intégration de l'expression des croyances religieuses au sein des espaces de liberté.

Un nombre croissant d'entre nous est à la recherche de spiritualité et se tourne vers une religion, ou encore s'y retrouvent par tradition culturelle ou familiale. Afin de ne pas verser dans un prosélytisme ostentatoire, il apparaît opportun de préserver certains espaces, notamment ceux de libre circulation et de rassemblement. Dans notre société cosmopolite, où l'on observe une poussée de la laïcité, nous ne sommes pas tous croyants. Mais, comme la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres, un équilibre est nécessaire entre les croyants pratiquant et les non croyant, respectant ainsi la liberté d'être et de penser.

Après avoir étudié les besoins de l'expression de la religion et ceux garantissant la laïcité, deux pratiques affichant un certain équilibre actuel, nous verrons comment la religion s'inscrit dans l'espace de liberté et ce qui conforte la laïcité.

SD1 En France, la Loi de 1905 définit le principe de non interaction entre le gouvernement et la sphère religieuse, ainsi que celui de libre exercice du culte. Qu'elle soit chrétienne, musulmane, judaïque ou autre, nombreux sont ceux qui pratiquent une religion. Des lieux de culte y sont dédiés, où les croyants pratiquants s'y retrouvent pour se rassembler, exprimer leur foi et pour prier en communauté. Egalement, certains parents scolarisent leur enfant dans un établissement d'enseignement privé, dans lequel le dogme religieux est présent.