Remise en question du réchauffement climatique
Etienne Juvigné,
Chargé de cours honoraire de l’ULg, Unité de Géomorphologie et de Géologie du Quaternaire
Les travaux des scientifiques du GIEC montrent que depuis 1850, la température moyenne de la planète s’est accrue de
0,8°C (fig. 1). D’autres scientifiques non engagés dans le GIEC, et néanmoins compétents en matière de récolte des données et de leur traitement statistique ont dénoncé des faiblesses de ces résultats qui ne sont pas abordées ici.
R.C.
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Figure 1. Evolution de la température moyenne de la planète depuis 1850 d’après les travaux du GIEC. Courbe orange= moyenne glissante ; R.C.= trois périodes de réchauffement climatique séparées pas des périodes de refroidissement climatique. Le présent fichier constitue une toute autre approche du problème ; elle consiste à montrer que les climats de la Terre ont toujours changé, alors même que les Humains ne polluaient pas l’atmosphère, comme ils le font aujourd’hui.
De la sorte, il apparaît que les médias ne relaient qu’une infime partie des informations en matière de changements climatiques de la planète. Cette critique s’adresse plus sévèrement au comportement médiatique de scientifiques du GIEC, puisque ceux-ci, dans leur rapport détaillé, ont acté les changements climatiques du passé, mais ils les négligent dans leurs communications, privant ainsi les citoyens des données nécessaires à l’élaboration d’un avis personnel dûment éclairé. Des recherches systématiques des enregistrements paléoclimatiques ont été effectuées dans des sédiments des grands fonds océaniques, dans les deux grandes calottes glaciaires actuelles du Groenland et de l'Antarctique, ainsi que dans divers milieux sédimentaires continentaux. Tous s’accordent à montrer que les climats de la terre n’ont jamais été stables. Par exemple, depuis Homo habilis, une cinquantaine de cycles «chaud-froid» se sont