Renaissance

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Contrairement à la vogue qu'avait connue le genre au Moyen Âge, les poètes de la Pléiade ne se sont pas intéressés à la fable. On peut citer cependant Jean-Antoine de Baïf qui en a écrit une vingtaine, dont certaines sont d'une sécheresse remarquable35, tandis que Mathurin Régnier insère dans une de ses satires La Lionne, le Loup et le Mulet36.

On trouve aussi des fables en prose intégrées à des contes, des nouvelles ou des satires. Dans Les Nouvelles récréations et joyeux devis, publié en 1558, Bonaventure Des Périers conte l'histoire de « la bonne femme qui portoit une potee de laict au marché », ancêtre de La Laitière et le Pot au lait de La Fontaine37. Marguerite de Navarre en introduit également dans son Heptaméron. Il en va de même pour Noël du Fail dans Les Baliverneries d'Eutrapel (1548) et Les Contes et Discours d’Eutrapel (1585).

Avec la redécouverte des sources grecques par les humanistes, les recueils de fables antiques se multiplient. En Angleterre, William Caxton publie en 1484 le premier recueil de fables ésopiques à partir de sources antiques grecques et latines, tout en leur donnant une dose d'humour apte à séduire un large public. Cet ouvrage deviendra une référence incontournable dans le monde anglophone jusqu'à la parution d'une nouvelle traduction par le folkloriste Joseph Jacobs à la fin de xixe siècle38.

En Italie, Laurentius Abstémius publie en 1495 un recueil de 100 fables intitulé Hecatomythium39, dont certaines sont traduites d'Ésope tandis que d'autres sont de son invention. Il y ajoute par la suite un second recueil de 100 fables, qu'il publie avec des fables de Lorenzo Valla, Érasme, Aulu-Gelle et quelques autres. La Fontaine s'en inspirera pour une vingtaine de ses fables. Giovanni Maria Verdizotti publiera à son tour un recueil de 100 fables en 1570, intitulé Cento favole bellissime.

En France, Gilles Corrozet publie en 1542 Les Fables du très ancien Ésope, une traduction en vers du texte grec accompagnée de somptueuses

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