René guy cadou commentaire le règne végétal
Dans un premier temps, la rencontre avec l’être aimée ainsi que la naissance du couple sont exploitées. En effet, la structure du poème les met en valeur à travers l’attente émise dans les deux premiers quatrains « je t’attendais » puis l’entrée d’Hélène dans la vie du poète. L’attente est comparée avec celle des « navires », ainsi l’idée d’un voyage se fait. De plus, dans la troisième strophe, « tu ne remuais encore que « et je ne voyais en toi que cette solitude « sont deux locutions s’opposant à « et pourtant » qui énonce une transformation dans la vie du poète à partir de la rencontre de l’être aimée. De plus, un contraste se fait entre « quelques : » du vers 9 et 10 et la répétition de « tous » ainsi que « ces millions d’astres », le poète emploie des pluriels indéterminés dans la dernière strophe, ce contraste montre la rupture entre l’attente et l’arrivée de la femme aimée. Enfin la présence des pronoms dans les expressions « je t’attendais » « tu ne remuais » « tu parlais » ainsi que « nous allions tous deux » prouvent l’union du couple.
Ainsi, deux moments dans la vie du poète sont exprimés, la solitude avant la rencontre de la femme désirée puis la fondation du couple.
Ensuite, la longueur et la souffrance de l’attente sont présentes. En effet, la répétition de « je t’attendais » (vers 1 et 5) ainsi que l’emploi de