Repenser l'économie de la Guyane française
Guylaine Bourguignon1
La Guyane a été l'objet de nombreux plans de développement. Aucun n'a abouti dans le succès économique programmé.
Conscient de ces échecs à répétition, il serait judicieux de repenser l'économie de la Guyane en regard de sa situation géopolitique, de sa diversité ethnique (rien d’exceptionnel : à préciser) et des priorités mondiales contemporaines.
La Guyane se trouve en porte-à-faux avec ses voisins dont les productions primaires/premières sont celles de pays en développement.
Territoire en développement, avec une trame sociale du niveau des pays européens, jamais la Guyane ne pourra produire dans le secteur primaire/premier, sans faire appel à des «plans» de développement ou des investissements extérieurs privés, sauf, peut-être pour des micro projets.
Ces dernières décennies, la Guyane a été présentée comme plate-forme européenne en Amérique du Sud. En outre, la Guyane a de nombreux «avantages comparatifs» pour devenir un pôle d’excellence en matière d’économie écologique. Si les économistes de par le monde révisent les méthodes d’étude et d’appréhension des marchés mondiaux, c’est bien dans cette optique que la Guyane doit reconsidérer les axes qui se présentent à elle pour son développement.
Le volet environnement, qui est souvent pris à contre sens mérite une réflexion plus grande, dans le but de repenser l'économie de la Guyane, avec de nouveaux concepts et de nouvelles perspectives gagnantes. La ressource environnement est une nouvelle source de profit.
Depuis, les années 70, la cause environnementale gagne dans les politiques de développement et de programmation des pays. Le concept de développement durable a émergé, pour être accepté et utilisé dans toutes les préoccupations de développement. Les assises des Etats Généraux de Guyane ont retenu le thème de «développement durable» pour un projet de société qui reste à définir, pour une planification des besoins