Repiquage
Elles sont pourtant d'un grand intérêt écologique.
L'absence d'entretien, de fauche, d'engrais ou de traitements chimiques permet à de nombreuses espèces d'accomplir leur cycle de développement, à l'exemple de la chicorée sauvage, du coquelicot ou la molène. Ces milieux accueillent également de multiples espèces d'insectes et des reptiles. D'autres plantes, comme le grand plantain ou la renouée des oiseaux trouvent un refuge de choix dans les espaces piétinés tels que les chemins de terre ou les parkings non revêtus. Ces espèces, dites pionnières, profitent de l'absence de compétition et de l'espace dégagé pour se développer.
Des rôles multiples
Les friches contribuent à :
• la protection des sols contre l'érosion et leur restructuration
• l'épuration des eaux de ruissellement
• la biodiversité , car elles sont riches en insectes, en graines, en petits mammifères et en plantes à fleurs attirant les auxiliaires pollinisateurs (voir fiche n° 4)
• la conservation des ressources génétiques de la flore sauvage. Les pelouses à brome et à brachypodes qui s'installent au bout de 20 à 30 ans d'abandon des cultures font partie des habitats naturels à préserver en Languedoc-Roussillon. Plus de 40 espèces d'arbres et arbustes s'installent après abandon des oliveraies et des vergers.
• la récolte des plantes médicinales et aromatiques , des asperges, des salades, des fruits sauvages, etc.
Recommandations
La gestion des friches
Une friche n'est pas nécessairement un espace abandonné. Il est possible de l'entretenir pour améliorer son potentiel écologique. L'intérêt est de disposer, dans un territoire donné, de friches à différents stades d'évolution, ce qui permet d'obtenir une grande diversité floristique et faunistique au sein de la mosaïque agricole.
Des dispositifs comme la Reconversion Qualitative