Responsabilité des etats et des o.i. en matière des dr
CHAIRE UNESCO POUR LA CULTURE DE LA PAIX, REGLEMENT DES CONFLITS, DROITS DE L’HOMME, DEMOCATIE ET BONNE GOUVERNANCE EN AFRIQUE CENTRALE ET DANS LES PAYS DE LA SADC
(ANTENNE DE L’ISP/GOMBE)
IIIème CYCLE DE FORMATION UNIVERSITAIRE
DIPLOME D’ETUDES APPROFONDIES (D.E.A.)
DEPARTEMENT : MANAGEMENT ECONOMIQUE ET DROITS DE L HOMME
Par
Etienne ILUNGA KABULULU
etienne_ilunga@yahoo.fr
2009-2010
INTRODUCTION
Le terme protection peut s’entendre de deux manières :
- La première suppose une précaution qui répondant au besoin de celui ou de celle qu’elle couvre et correspondant en général à un devoir pour celui qui l’assure, consiste à prémunir une personne ou un bien contre un risque, à garantir sa sécurité, son intégrité[1], et - Au deuxième, il s’agit de la prise en charge de la défense d’une personne[2].
Dans le cadre de la présente étude, la première signification nous intéresse le plus.
Quant aux droits de l’homme, ce terme a deux approches : l’approche objective et celle subjective.
Objectivement, c’est l’ensemble des normes, des règles, des principes qui concourent à la protection de la dignité humaine. De façon subjective, il s’agit des prérogatives ou facultés reconnues à l’être humain afin qu’il puisse vivre décemment[3].
Il convient de distinguer la protection des droits de l’homme de leur promotion. La promotion rend compte d’une action tournée vers l’avenir. Les institutions qui s’y adonnent ont pour vocation de mieux faire connaître les droits de l’homme par les Etats ou par les individus par l’élaboration des conventions ou l’adoption des résolutions … la rédaction d’études. Elle vise donc le développement des normes. Par contre, la protection des droits de l’homme vise à faire respecter les droits de l’homme tels qu’ils existent en droit positif[4].
L’internationalisation de la protection internationale de ces droits de l’homme est à la base de