Resume de rome: le juge et le jeune delinquant
« L’enfance et l’adolescence étaient associé par les anciens à la barbarie, la féminité, l’animalité ou au dérèglement politique[1] ». Cette période, pour les Romains, dure de 15 à 30 ans et la jeunesse se définie plus tard comme étant de 7 à 28 ans. De plus, tout citoyen mâle adulte demeurait éternel mineur du vivant de leur père.
Au Ve siècle ANE, les jeunes étaient souvent à la tête des affrontements politiques pour défendre leurs droits de patriciens. Ceci est bien démontré par Caeso Quinctus et sa bande, qui « empêchèrent violement l’assemblée législative de se réunir[2] ». Cela peut paraître anodin, mais le jeune Caeso fut également accusé d’un meurtre ayant aucun lien politique.
Plus tard, dans l’ordre impérial, les jeunes avaient l’habitude de parcourir les rues en bandes et de faire des pitreries. Comme le cas de Lucius qui se fit arrêter pour le meurtre de jeunes citoyens riches qui l’auraient attaqué une nuit après un dîner en ville. Ils se regroupaient également en « dubs de supporters » qui, avec l’agitation de divers événements, pouvaient être à l’ origine d’affrontements violents et parfois même de révoltes. Les extrémistes se distinguaient des autres spectateurs par leur apparence peu commune.
En 387 ANE, une nouvelle taxation créa des manifestations chez les jeunes et certains de ceux-ci jouaient avec les débris des statues détruites de l’empereur. Ces coupables furent retirés du traitement domestique habituel et laissés aux juges. Une fois capturés, ils étaient immédiatement exécutés. Par contre, ceux âgés de mois de 7 ans n’étaient pas tenus responsables de leurs actes; la responsabilité n’était tenue qu’après