La maternité fut longtemps considérée pour la grande majorité des femmes voir les couples la satisfaction d’une vie ou d’une situation familiale réussie dans la société. Concept qui fut longtemps très douloureux pour les femmes ne pouvant donner naissance à un enfant ou le cas contraire enfanter sans pouvoir assumer cette maternité. Or, il s’avère que cette conception serait issue d’un stéréotype longtemps ancré dans les mœurs, par les civilisations et les coutumes précédentes faisant de l’enfant un objet symbolique à avoir, omettant toute fois l’équilibre mental des parents y compris l’équilibre familial. En effet devenir parents ne signifie pas forcément un mari ou une femme ou un père ou mère, chacun est capable d’élever un enfant ou d’avoir une famille selon le principe d’affiliation qui existerait en tout un chacun. Sur ce principe Jacques Trémentin dans son extrait « Faut-il des parents à tout prix ? » publié dans Lien Social n°693 le 22 janvier 2004, souligne les différents aspects pouvant fragiliser les rapports parent-enfant ainsi que les valeurs à prendre en compte pour favoriser l’épanouissement de l’enfant.
Afin de répondre à la problématique de l’auteur, dans un premier temps on analysera la place des parents dans l’éducation de leur progéniture, puis comment il serait souhaitable de les guider afin de favoriser l’épanouissement des enfants ainsi que le leur.

Force est de constater que les parents voir les mères sont de plus en plus tourmentées par le fait d’avoir un enfant ou le désir d’en avoir un. En effet, selon plusieurs concepts antérieurement définit par Sara Blaffer Hrdy, l’enfant qui naît était soumis à des rites peu orthodoxes comme par exemple : « l’enfant que l’on plonge dans un bain d’eau glacé pour prouver sa viabilité, l’enfant qu’on jette parce-que son père ne le désire pas, l’enfant malade qui est abandonné », autant de raisons qui font croître un sentiment de malaise chez les mères. De plus en plus d’enfants font l’objet de