Retour d’expérience de mon initiation

Apres les 3 entretiens avec les enquêteurs, l’attente était longue et plutôt angoissante je ne savais absolument pas si vous aviez accepté de poursuivre la procédure d’admission. Et un jour au courrier j’ai trouvé une lettre avec la mention « personnel » inscrite de façon manuscrite. Là je me suis dit : ça doit être la réponse que j’attends. Je me sentais très angoissé au moment de l’ouvrir j’avais réellement peur que tout s’arrête. Quand j’ai lu que vous voulez me rencontrer pour la prochaine étape j’ai ressenti un grand soulagement, un moment joyeux presque un moment d’euphorie. Mais ca a été de courte durée car je me suis tout de suite projeter dans ce qu’il m’attendait. Presque tous les jours je m’imaginais ce que pourrait être les questions qui me seraient posées. Avec a chaque fois un stress supplémentaire parce que je ne savais pas trop sur quoi j’allais être interrogé : sur ma personnalité, sur mes connaissances générales, des questions plus philosophiques, sur l’actualité…. Dans un examen classique il y a un programme à réviser et ensuite on est questionné dessus, c’est bien plus rassurant. Mais la il n’y avait pas de programme de révision pas de limite aux questions possibles. Ce manque de connaissance de l’épreuve était vraiment une source d’inquiétude supplémentaire. Je partais dans l’inconnu. Le trajet de mon domicile à cette loge ce soir là m’a paru plutôt long, j’étais extrêmement tendu. Et bien sur, le fait de voir une personne ouvrir la porte le jour de l’épreuve avec une cagoule sur la tête m’a beaucoup surpris et n’était pas de nature à me mettre en confiance. Le plus dur pour moi ca a été l’épreuve du bandeau. Parce que je l’ai vécu comme une véritable épreuve, un véritable examen de passage ou je savais que j’allais être « jugé » sur mes réponses. (le contexte était totalement différent lorsque j’ai reçu les enquêteurs chez moi, j’étais dans un lieu rassurant « chez moi » avec pourtant