Ces articles parus en 2011 traitent de la situation économique et des stratégies budgétaires adoptées en conséquence, notamment sur le plan de la dette, du Québec, de l’Alberta et de l’Ontario. Actuellement, la dette nette du Québec représente 48 % de son PIB, contre 36 % pour l’Ontario . Le Québec, l’Alberta et l’Ontario se sont toutes prémunis d’un plan de retour à l’équilibre budgétaire. Les deux premières prévoient de l’atteindre en 2013-2014, tandis que la troisième l’espère en 2017-2018. En février 2011 , le gouvernement albertain s’attendait pour l’exercice financier prenant fin le 31 mars 2011 à un déficit de 4,8 milliards de dollars, contre 4,7 milliards prévu au budget d’avril 2010. Ainsi, il anticipe, pour son budget, un déficit de 3,4 milliards de dollars pour l’exercice financier 2011-2012 et des dépenses de 39 milliards de dollars .
Ces économies provinciales sont confrontées à des perspectives quelque peu distinctes en raison des différences dans leurs bases industrielles. Toutefois, leur point commun résulte dans l’utilisation d’une ou de plusieurs caractéristiques en terme de stratégies fiscales évoquées dans l’article de Carlo Cottarelli et Andrea Schaetcher , qui porte sur les tendances à long terme des finances publiques des gouvernements du G7. Souvent citée comme un exemple à suivre, la stratégie budgétaire de la Norvège est basée sur ces cinq caractéristiques :
1. Les réformes structurelles favorisant la croissance économique : étant donné que la consolidation fiscale est plus facilement atteignable dans un contexte économique fort (ex. l’Alberta), la mise en place de réformes structurelles touchant le secteur public, les marchés financiers et du travail stimulera la croissance économique. Le gouvernement du Québec a décidé de consacrer près de 43 milliards de dollars à la réalisation d’un plan majeur d’investissement dans les infrastructures publiques de 2009 à 2014. Dans les années 80, l’Alberta avait dû administrer 17.2 milliards de