Revendications et conflits
Au XIX ème siècle et au XX ème siècle, les ouvriers ont vu leur situation s’améliorer grace aux nombreuses grèves et manifestation, ainsi qu’une création de syndicat qu’ils ont utilisé pour défendre leurs droits (retraites, durée de travail, conditions de travail et salaires minimums). Comme celle de 1906 à Fressenneville, où les ouvriers réclament une amélioration des conditions de travail, avec violence. Pour montrer leur mécontentement ils ont démolit la moitié de la maison du patron. Face à ces actions l’Etat est répressif. De même en juin 1936 les ouvriers de l’usine Renault de Boulogne-Billancourt manifeste et montrent leur solidarité. Ils sont prêts à tout, pour faire valoir leurs droits même à affronter l’armée envoyé par l’Etat comme le montre le dessin de Grandjouan dans le journal « L’assiette au beurre » en mai 1905.
Par ces mêmes actions ils dénoncent les inégalités entre la bourgeoisie et le monde ouvrier. En effet le document 7 montre l’effet considérable entre la retraite d’un ouvrier qui est de 350 francs par an et celle d’un haut dignitaire de la République qui peut aller de 1000 pour un gardien de prison jusqu’à 10500 pour un officier . Ces inégalités montrent l’hypocrisie de la III ème République, qui est illustré par la Marianne, qui ici est représenté obèse, vieille et enlaidie.
Ces actions ont conduit l’Etat à mettre en place des lois pour répondre à leurs attentes. C’est ainsi que ce sont mis en place des syndicats légalisés en 1884. Puis en 1892 des mesures pour protéger les enfants et les femmes des abus de leurs employeurs. En 1900 les ouvriers travaillent 70 heures par semaine tandis qu’en 1936 l’Etat réduit les horaires de travail hebdomadaire jusqu’à 40 heures de travail par semaine, ce qui représente une baisse de moitié. Et il instaure 2 semaines de congés payés.
Malgrès tous les