Revue du portefeuille dans le cadre du commissariat aux compte
Ces institutions peuvent se définir comme « des institutions qui ont pour profession la collecte de fonds qu’elles exploitent pour leur propre compte en opérations d’escomptes, en opérations de crédits ou en opérations financières » .
Ainsi, les banques ont pour vocation première de collecter des fonds du public (ressources) pour faire du crédit (emplois). De cette notion d’emploi découle celle de portefeuille des banques qui est l’objet du présent mémoire que nous avons volontairement limité au portefeuille de « crédit ».
Il est à noter toutefois que si ce sont les emplois qui procurent à une banque l’essentiel de son chiffre d’affaires et de ses produits, il n’en demeure pas moins que l’activité d’octroi de crédits est également source de risques de plus en plus variés et importants dont la non maîtrise est à l’origine de la plupart des faillites observées dans le milieu bancaire.
Afin d’éviter le déséquilibre et l’instabilité des systèmes bancaires, les Etats doivent prendre des mesures adéquates pour éviter des crises financières et économiques.
Au delà des règles générales de conduite des affaires, contenues pour la plupart dans les codes de commerce des Etats et les actes uniformes de l’OHADA en ce qui concerne les pays africains membres de cette organisation, les activités bancaires font l’objet d’un contrôle aigu.
Ainsi, le suivi des risques liés aux engagements devient un élément important du contrôle des banques puisque le crédit représente plus de la moitié du portefeuille global. L’activité bancaire est réglementée, mais cette réglementation ne suffit pas à elle seule, à assurer la qualité du portefeuille. Des contrôles sont prévus par des intervenants externes pour s’assurer du respect de la réglementation. Ceux-ci sont de deux