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Le TOERE est un instrument très caractéristique de l’orchestre Tahitien. D’apparence simple il est le résultat d’un long travail qui va du choix du bois à la préparation de l’instrument : c’est une vraie sculpture. La baguette que l’on utilise doit être suffisamment lourde -souvent en Aito- pour faciliter les roulements et les enchaînements rapides. Dans l’orchestre, le toere occupe la place de chef : pahe, toma , solos…
Originaire des îles Cook, le "toere" est l’instrument de percussion polynésien par excellence.
Il n’y a cependant pas plus simple comme instrument !
C’est un tambour sans membrane, taillé dans une simple bille de bois de "ati"(le fameux tamanu), de "miro" (bois de rose) ou encore de "pou".
Sa fabrication artisanale demande une bonne maitrise du travail du bois associée à "une bonne oreille".
Il existe plusieurs sortes de "toere" .
Nous retiendrons le "toere hoe" qui est posé debout et avec lequel on joue avec une seule baguette et le "tairi piti" qui est posé horizontalement et qu’on utilise avec deux baguettes.
Bien que "rustique", le "toere" n’en est pas moins un instrument riche en sonorités
PAHU : percussions
Ce sont des tambours sur pied de formes et de tailles différentes. Ils sont creusés dans un tronc d’arbre.
On choisit le pua. Le tamanu ( a un bois de teinte rouge, une forte densité, il est imputrescible grâce à la résine qui l’imprègne). Le miro (bois de rose d’Océanie, Thespesia populnea, famille des Malvacées) est le plus coté des ébénistes après le tou et le tamanu. Les tambours sont recouverts d’une épaisse peau de veau, de chèvre, mais aussi de requin. Cette peau est tendue au sommet de la caisse par des cordelettes qui entourent l’instrument. L’instrumentiste est debout devant son pahu posé à la verticale et il frappe avec ses mains sur la peau tendue.
Differentes sortes de pahus :
Le pahu to’ere est un long tambour dont se servaient les prêtres sur les marae.
Le pahu