Ricardo
Karl Marx reprend l'idée de la valeur-travail développé par Ricardo: la valeur d'un bien dépend de la quantité de travail direct et indirect nécessaire à sa fabrication. Mais alors que Ricardo considère le travail comme une commodité ordinaire1, Marx juge l'expression 'valeur du travail' incorrecte partant du principe que le travail est à l'origine de toute valeur. Pour Marx les salaires ne représentent pas la valeur du travail mais la location de la force de travail du salarié (Arbeitskraft). Il propose l'explication suivante à l'origine du profit : de la valeur nouvellement créée, le salaire du travailleur ne représente que la part nécessaire à sa propre survie, le reste constituant la plus-value.
Marx reprend la théorie classique de David Ricardo et Adam Smith. Il critique l'association de valeur avec la rareté. Sa théorie s'intéresse surtout à la notion de plus-value (marxisme).
Marx reprend la théorie classique2 de la valeur travail afin de montrer les contradictions dans les raisonnements de ces auteurs libéraux. En ce sens il est parfois considéré comme le dernier des classiques bien qu'il contredise la plupart des conclusions des auteurs de cette école3.
L'utilité d'un bien (sa « valeur d'usage ») n'est pas déterminante pour expliquer la valeur d'un bien. Pour Marx, la comparaison de deux biens en vue d'en échanger certaines quantités (une certaine quantité de farine contre une certaine quantité de fer par exemple) ne peut se faire que par l'intermédiaire d'une troisième variable, la valeur, faisant office d'étalon (cette variable permettra d'établir combien d'unités de fer il faut pour valoir une unité de farine et inversement)4. C'est en fait le travail nécessaire à la production des biens qui est retenu par Marx pour expliquer leur valeur d'échange5.
Pour qu'il y ait un échange entre les biens, il faut que les utilités des objets soit différentes, et qu'il y ait un moyen de comparer les deux.
Ce qu'il y a de commun entre deux objets, c'est