Ce taxon est obsolète car il est paraphylétique, c'est-à-dire qu'il ne regroupe pas toutes les espèces issues d'une même espèce ancestrale. Créé par Carl von Linné[4], le taxon Simia était un des quatre taxons de primates. En effet, le taxon des primates regroupait en outre le genre de l'homme i.e. Homo, le genre Lemur[Note 1] qui regroupait les lémuriens et les Dermoptères et le genre Vespertilio qui contenaient les chauves-souris[Note 2]. D'autres classifications de primate vont suivre, par exemple celle qui reconnaissait les prosimiens comme taxon frère s'est révélé aussi polyphylétique. Les anglophones distinguent deux types de singe, Apes et Monkeys, le premier terme regroupe les Hominoidea et les gibbons, ceux-ci sont donc plus grands et sans queue contrairement aux seconds. Également polyphylétiques, ces distinctions anglophones n'ont pas de correspondances précises en français (on entend parfois le terme « grands singes » pour traduire apes).
La Commission internationale de nomenclature zoologique recommande[5] depuis 1929 de ne plus utiliser ce taxon. Cependant certains auteurs préfèrent rattacher une espèce appelée Entelle de Pagi ou Nasique de Pagi (Nasalis concolor) au genre Simias, plutôt qu'au genre Nasalis.
Utilisation du mot singeL'utilisation du mot singe est souvent liée à des moqueries (« arrête tes singeries ! »).[réf. nécessaire]
Type particulier de singeLes simiiformes regroupent les « singes du Nouveau Monde » et les « singes de l'Ancien Monde ».
Le terme de « grand singe » désigne toutes les espèces faisant partie des hominidés, c'est-à-dire les espèces actuelles de gorilles, chimpanzés communs ou bonobos, hommes et orangs-outans, ainsi que les espèces intermédiaires aujourd'hui éteintes.
Racine latineLes adjectifs se rapportant au singe sont simien et simiesque. Ce dernier qualifie aussi une apparence qui rappelle celle du singe, notamment pour un être humain.
Symbolique et aspects occultesDans les mythologies et les