Roman epique
a) Succès indéniable des romans où dominent l'action, le suspense, le pur divertissement (aventures, policiers, …) : on pourrait considérer que leur popularité en fait de « bons » romans.
b) Quelles raisons à cet engouement ? : le besoin d'évasion, d'éprouver des sensations fortes, l'efficacité de la construction dramatique qui tient le lecteur « en haleine », la recherche d'un plaisir facile et immédiat, ...
II) Pour d'autres, le « bon roman » est celui qui donne à réfléchir
a) Certains romans privilégient l'analyse psychologique et nous invitent à une véritable aventure intérieure. La lecture peut être alors l'occasion d'une introspection personnelle (Du côté des chez Swann, Léviathan,...)
b) Certains autres nous font réfléchir sur le monde qui nous entoure et ses valeurs. Leur lecture nous permet de porter un regard neuf, voire critique sur la réalité, sur la société (Eugénie Grandet et le culte de l'argent ou la comédie sociale, 1984, Le Meilleur des mondes, Les Choses de Pérec, …)
c) D'autres encore nous invitent à une véritable réflexion sur la nature et la condition humaines (exemples des types du roman réaliste, Si C'est un homme, La Peste, …)
III) Mais le « bon roman » n'échappe-t-il pas finalement à ces catégories artificielles ?
a) La majorité des romans échappe à cette classification et mêle plaisir et réflexion (Vendredi ou la vie sauvage, Le Vieil homme et la mer, Le Vieux qui lisait des romans d'amour, ...)
b) Cette classification occulte l'aspect proprement « littéraire » d'un roman : qualité du style ? de l'écriture ? poésie ? ...
« Lire, c'est peut-être créer à deux » (Balzac) : le « bon » roman n'est-il pas finalement celui qui trouve un écho particulier en nous, dont voix unique et devenue chère résonne en nous et nous