Romantisme noir
UN CONCEPT SPECIFIQUE A LA FIN DU XVIII BRITANNIQUE :
Inspiré du gothique (au XVIIème siècle, ce terme caractérisait ce qui avait trait au Moyen Âge), le romantisme noir est d'abord né en Grande-Bretagne. C'est John Milton, poète et pamphlétaire anglais, qui en est peut-être le premier grand inspirateur : son Paradis perdu, texte épique convoquant Adam, Eve et Satan, est d'ailleurs traduit par Chateaubriand, qui passe pour avoir introduit le romantisme en France.
Mais les premiers grands auteurs ayant contribué à la cristallisation de ce romantisme noir sont d'abord des femmes : Ann Radcliffe, pour la plus célèbre, avec son roman archétype, Les mystères d'Udolphe, publié en Angleterre en 1794 et traduit en français trois ans plus tard. Puis Mary Shelley, qui publia son très fameux Frankenstein en 1818.
Plus en détails :
Né d'une impulsion féminine, Ann Radcliffe, fille d'une philosophe féministe qui investi dans ce roman noir en y glissant des fanstames assez terribles de viols pas les hommes, généralement extrémement violants et poursuivant les créatures féminines dans des chateaux gigantesques et labyrinthiques.
Contexte :
Ce moment très précis de la fin du XVIIIe est encré dans une époque où d'une part l'aristocratie est menacée par la modification de la société anglaise (puis touchera celle de la France) et l'arrivée de la science dans le développement scientiphique qui va finalement investir le roman noir et gothique (roman aussi gothique- scientiphique : Frankenstein)
De là nous pouvons penser à un courant engendré par les Lumiéres ou d'un courant à contre pied du siécle des Lumières ?
Ou plutôt un courant emergeant d'une conséquence d'une vaste modification des structures sociales et de connaissances scientiphiques qui résulterait ainsi d'une réaction quasiment fantasmatique à ce phénoméne général. Et non de partie prix d'oppositions idéologiques ou philosophiques (plutôt même d'un jeux de hasard : Mary Shelley