romantisme
Le romantisme est un courant littéraire apparu dans la 2e moitié du XVIIIe siècle en Angleterre et en Allemagne.
Il constitue d’abord une réaction au classicisme perçu comme français. Le romantisme est donc d’abord la recherche d’une littérature nationale : les anglais redécouvrent les mythes celtiques, chantent leurs paysages de landes et de lacs ; les allemands s’intéressent aux légendes nordiques ou rhénanes (ex : Wagner avec les Nibelungen ou les Walkyries). Le mouvement se développe plus tardivement en France. Le précurseur est Rousseau (1712-1778) connu comme philosophe des Lumières mais aussi comme écrivain de l’intime, du moi (Les confessions, 1782, publication posthume) et de la nature et des sensations, du plaisir qu’on peut y ressentir (Les rêveries du promeneur solitaire, 1778, posthume).
En poésie, les noms les plus connus sont ceux de Lamartine (1790-1869), Vigny (1797-1863), Hugo (1802-1885), Musset (1810-1857). Ils développent une poésie de l’intime qui transcrit leurs émotions personnelles.
Au théâtre c’est Hugo qui va révolutionner les règles classiques avec Hernani 1830, puis il précisera ses idées dans la préface de Cromwell. Le drame romantique nait alors qui dépasse la division traditionnelle entre comédie et tragédie. Les romantiques s’inspirent entres autres de Shakespeare (1564-1616, Angleterre) qui est redécouvert et traduit par Stendhal.
Dans les romans, l’exotisme, le mystère, le fantastique, (comme dans les gothics novels venus d’Angleterre), les histoires d’amour passionnées sont les plus représentées (ex : La morte amoureuse de T. Gautier, Atala de F.R. de Chateaubriand…)
Les récits autobiographiques se multiplient ex : Les mémoires d’outre-tombe de Chateaubriand (1849) ou la Confession d’un enfant du siècle d’Alfred de Musset. Les points communs de ces auteurs sont l’importance accordée au « moi », aux sentiments extrêmes, à la nature.
Beaucoup de romanciers cherchent aussi dans l’histoire leur