Réalisme, naturalisme et positivisme
Définition positivisme : Le positivisme est le système philosophique fondé par Auguste Comte (1798-1857) qui considère que l'homme ne peut atteindre les choses en elle-même (leur être, leur essence) et que seuls les faits expérimentés ont une valeur universelle. Il a pour but de codifier les connaissances dites "positives", celles qui découlent directement de l'observation et de l'expérience et d'éliminer tout ce qui subit l'influence de la métaphysique. Le positivisme établit une hiérarchie entre les sciences qui part de l'étude des corps bruts et s'élève jusqu'aux corps organisés, aboutissant à la sociologie, qui ne se développera qu'à la fin du XIXe siècle. Par sa vision du monde et ses méthodes, le positivisme est très proche des sciences naturelles.
Le naturalisme est une école littéraire qui, dans les dernières décennies du XIXe siècle, cherche à introduire dans l'art la méthode des sciences expérimentales appliquées à la biologie par Claude Bernard.
Le réalisme est un mouvement littéraire apparu en Europe dans la seconde moitié du XIXe siècle, vers 1830 notamment en Italie et en Allemagne.« Celui-ci naquit du besoin de réagir contre le sentimentalisme romantique et contre "la sottise, le poncif et le bon sens"[1] » Il cherche à dépeindre la réalité telle qu'elle est, sans artifice et sans idéalisation, choisissant ses sujets dans les classes moyenne ou populaire, et abordant des thèmes comme le travail salarié, les relations conjugales, ou les affrontements sociaux
Le réalisme Stendhal, théoriquement père du réalisme et pourtant si éloigné de la définition du réalisme stricto sensu avec Le Rouge et le noir. Honoré de Balzac paradoxalement père du bovarisme avec La Femme de trente ans, du réalisme social avec Splendeurs et misères des courtisanes, et pourtant relativement à part du réalisme Gustave Flaubert (Madame Bovary), dont l'appartenance au mouvement réaliste est encore contestée Guy de Maupassant (Bel-Ami, Une