rédaction de français
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Le 10 aout de l’année 1664 à ParisChers Mr Latue, suite à un courrier anonyme, j’ai eu la surprise de connaitre votre engagement positif sur peine de mort.
Je suis au regret de vous dire que cet engagement est honteux, surtout de la part d’un homme d’affaire de votre envergure.
Ainsi, je vous envoie cette lettre afin de vous convaincre de l’horreur que représente cette sanction. Tenez par exemple Callas qui est mort par le supplice de la roue alors que d’après Voltaire il est innocent. Je vous invite d’ailleurs à lire sont Traité sur la tolérance.
La peine de mort est une abomination, votre philosophie est-elle de tuer quelqu’un car il a commis un meurtre. Cette philosophie est en parfaite contradiction avec elle-même. Un meurtre ne vaut pas mieux qu’un autre, même si un des deux est légal.
De plus la peine de mort inspire à la violence, rends le crime normal, avec elle la mort semble être la solution au problème et la peine de mort légitimisme ainsi un crime, un meurtre, …
Mr Latue, nous sommes, comme notre pays l’exige catholique mais le premier commandement du Seigneurs n’est pas : « tu ne tueras point ». Ainsi si vous vous revendiquez catholique ne devriez-vous pas être contre la peine de mort ? De plus quel homme peut se prétendre habiliter à tuer une autre personne si ce n’est Dieu.
Si nous revenons à notre exemple une erreur judiciaire a était commise dans l’affaire Callas puisque tous les suspect étaient ensemble et que seul Calas lui-même a été condamné à mort. De plus ce fut la voix d’un seul juge qui le fit condamner puisque il y avait cinq voix contre la peine de mort et six pour. Est-ce cela que vous appelai justice ? On peut penser que si Callas était en prison on pourrait le disculpé et le libéré alors que