Rédaction d'une partie de commentaire, dom juan, molière, i, 4

634 mots 3 pages
Corrigé d’un travail de synthèse :
Paragraphe de commentaire développant l’idée I (une scène de farce) dans le plan de commentaire composé portant sur un extrait du Dom Juan de Molière (acte I, scène 4):

I. Une scène de farce

II. Un rire ambigu

Cette scène comique est traitée par Molière comme une scène de farce qui met en avant les tromperies et manipulations des deux paysannes si naïves par le fourbe séducteur. Ce dernier est en effet placé au centre du comique de situation de la scène : trompeur, il ment aux deux femmes en menant un double jeu et il parvient à les manipuler sans qu’elles s’en rendent compte. Les didascalies nous indique qu’à chaque réplique, Don Juan ne cesse de passer de l’une à l’autre et utilise l’aparté de manière presque provocatrice (la didascalie « bas, à Charlotte » est présente 4 fois dans le texte, tout comme la didascalie opposée, « bas, a Mathurine »). Le comique de situation est d’ailleurs fortement renforcé par un comique de geste physique qui peut être plus ou moins développé selon les choix de mise en scène : Don Juan est placé entre les deux paysannes et va de l’une à l’autre, ou court de l’une à l’autre, répéter les mêmes répliques, avec quelques variantes sous le regard amusé voire blasé de Sganarelle (« Ah ! Ah ! », s’écrie-t-il ,l.1, lorsqu’il aperçoit Mathurine qui vient surprendre Don Juan en compagnie de Charlotte). Il se presente alors au spectateur comme le digne héritier du personnage de la Commedia dell’arte, Arlequin, le valet bouffon capable des pires pitreries pour obtenir ce qu’il desire. On observe aussi durant toute la scène un comique de répétition, dû aux jeux d’écho et de symétrie : en effet, chacune des paysannes pose les mêmes questions à Don Juan, auxquelles il répond en aparté avec la même roublardise. Les deux paysannes sont interchangeables, que ce soit du point de vue des habits, du langage ou de leur naïveté. Ainsi, a la fin de l’extrait, les deux personnages s’en prennent l’une a

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