Alice ferney
Dans ce roman, on découvre Angélina, la grand mère, ses cinq fils et ses quatre belles-filles vivants au rythme des accouchements et des fausses couches, de l'infidélité d'Antonio et de la folie de Lucien qu'Angélina refuse d'admettre. Les hommes vivent de vols et autres trafics, car rares sont les gitans qui acceptent d'être tenus pour pauvres et ceux là le sont pourtant. Mais pour Esther, seuls les moments de lectures comptent. Le temps semble suspendu lorsqu'elle commence par " Il était une fois..." Et les gamins crasseux, insatiables, se nourrissent de sa présence chaque mercredi. Elle embaume leur vie de bohème, privés de tout confort, qui ne se plaignent jamais quand d'autres auraient pleuré mille fois. Et quand leurs rires font bringuebaler la voiture, on ne sait plus qui d'Esther ou de cette famille a le plus besoin l'un de l' autre