Te regarder me fait mal. Ton visage, ton doux visage. Tu me manques, et pourtant tu n’es pas loin. Je t'ai raté comme un voyageur rate son train, comme un cuisinier rate ses pâtes, comme une couturière rate son ourlet.
Rater le train, voilà ce qu’il m’est arrivé. Pourquoi ? J’ai trop traîné bien sur, j’ai été naïve, stupide, gamine, tous les mots de cette famille sont pour moi. J’ai pris mon temps puis lorsque je me suis décidé à courir, il était déjà trop tard, il était déjà bien loin. Aucune chance de le rattraper. Au faite ! Je n’ai pas loupé le train non ! J’ai loupé le grand amour, banal non ? Je trouve aussi et pourtant !
Depuis se jour, car oui, je n’ai rien vu venir et tout m’est tombé dessus du jour au lendemain, comme ça, sans prévenir, ou presque, comme une pierre, ou un marteau, ou un camion…Bref quelque chose de lourd ! Donc je disais depuis ce jour, j’ai une partie de moi qui est partie, qui c’est envolé. J'ai cru au grand amour, et pourtant je ne crois plus qu'en la douleur maintenant. Il y a une chanson qui dit « You're just somebody that I use to know », c'est ce que je suis maintenant pour lui.
Me présenterais-je un jour ? Je ne pense pas...A quoi ça servirait ? Je n'en sais rien.
Il n'y a que trois choses à savoir sur moi : j'aime les patates, je joue de la guitare et Louis XIV est ma source de bonheur. Bref, je ne suis pas très importante dans ce monde plein d'ennuis et de banalités.
On peut me traiter de folle, de bête, de bizarre et même de barré mais au moins, je suis ce que j'ai envie d'être : différente.
Je ne sais comment commencer, je ne sais pas quoi dire...tout est allé tellement vite que le début m’échappe...
Si j'avais su que je tomberais amoureuse de toi, je ne t'aurais jamais parler, jamais regarder. Tu as été ma plus grande souffrance, mais aussi ma plus grande joie. Voilà...ce que je ressens, ce que je sens tout simplement.
En faite raconter le avant n'a aucun intérêt, juste dire que oui on s'aimait, mais lui un