Réflexion sur les championats d'algérie d'été 2012
Sans vouloir jouer au rabat joie, force est de constater et surtout d'admettre, une fois pour toute, qu’à l’issue des championnats d’Algérie « Open » de juillet 2012, la natation Algérienne, à l’orée de ses cinquante années d'existence a démontré toutes l’étendue de ses lacunes et de ses inquiétants retards accumulés tant au niveau Régional qu’international ? Ce ne sont pas tant les jeunes et l’encadrement technique qui sont à mettre à l’index, mais certainement le système sportif dans son ensemble ! Sinon, bravo pour tous les lauréats, individuellement, aux dirigeants, membres fédéraux ainsi qu’aux clubs qui malgré des conditions assez compliquées continuent à œuvrer et maintenir cette belle discipline à « flot, » pour ne pas dire entre 2 eaux ? Néanmoins il faut raison garder : Après un demi-siècle d’existence la natation est toujours à la recherche de ses marques et n’a jamais pu (ou su) s’institutionnaliser ! Ce qui demeure effarent et hallucinant lorsque nous connaissons tous les moyens investis (en énergie, en structures et en dépenses financières ?) Je n’ai point la prétention de suggérer de quelconques conseils miraculeux, néanmoins qu’il me soit permis, eu égard à ma très longue expérience, de faire le constat suivant :
A} Niveau technique de la compétition : Aucun « record d’Algérie » (nonobstant les 2 petits records au 50m dos H et D qui de surcroît n’est pas une épreuve olympique) n’a été battu ni aucune performance majeure enregistrée ? Postulant que le niveau des records nationaux (mis à part le 100 NL d’Iles Salim) ne se hisse même pas à celui des Arabo-Africains, et reste bien éloigné du niveau Méditerranéen et sans aucune commune mesure avec le niveau mondial ! Il n’y a pas de quoi s’en réjouir. Hélas ! Face à cette état de régression très critique il semble tout à fait urgent et légitime que des décisions draconiennes et circonspectes soient prises