Réflexion sur les défis du monde évangéliques
En préambule il faut comprendre que la réflexion suivante concerne les relations entre les différentes visions évangéliques, mais aussi entre évangéliques et protestants en général. Je réalise qu’elle concerne plus particulièrement l’Eglise d’Occident, libre de pratiquer sa foi, riche de son histoire, mais qui se meurt aussi lentement que sûrement, s’il elle ne se ressaisit pas...
Quand nous lisons aux détours de quelques flashs de magazines que le nombre de chrétiens évangéliques augmente de plusieurs centaines de milliers par an, nous voyons bien que ce n’est ni en France ni en Europe, hélas !
Il serait également navrant d’imaginer que les défis que nous avons à relever soient de même nature que ceux de l’Eglise persécutée de par le monde. Et, probablement l’énoncé de nos problèmes ne ferait qu’atterrer ceux qui paient de leur vie ou de leur liberté, leur foi en Jésus-Christ. Ils pourraient bien nous interpeller pour nous dire que nos problèmes nous nous les construisons nous-mêmes.
Cette réflexion se limite donc à l’Eglise qui est la nôtre, dans laquelle il nous est possible d’avoir un peu d’influence, peut être, si du moins nous ne « démissionnons pas », comme trop de chrétiens le font. Nous devons réaliser que si beaucoup quittent les églises ce n’est pas dû qu’à «l’attrait du monde» mais aussi à cause de pertes des valeurs de l’Evangile. Et pourtant, il semblerait que nous souhaitions modifier ces valeurs pour les rendre plus « attrayantes » !
• Le défi du 20ème siècle semble être en voie de solution.
L’un des grands défis du 20ème siècle aura été la résurgence de la Pentecôte dans les milieux évangéliques établis. Que d’encre et de salive auront coulé ! Que de rejets et d’incompréhensions réciproques aurons séparés les évangéliques les « pro » ou les « anti » dons spirituels. « Cela vient de Dieu !», non « du diable !»… Pour arriver au constat,