Réfléchissons
I l est arrivé à chacun de nous de se tromper de route. Au cours d’une promenade, on a hésité entre deux chemins, puis on à choisi un peu au hasard, et on s’est bien vite aperçu que le chemin se perdait dans les champs. La méprise s’est certainement produite en voiture : il est plus facile, la vitesse aidant, de prendre une mauvaise direction à un carrefour. Quelques kilomètres plus loin, pris de doutes, on consulte la carte et là, on constate qu’on s’est trompé. Le mieux, c’est donc de faire demi-tour, et revenir le plus tôt possible, au point de départ, là où on a commis l’erreur.
P
ar rapport à cette histoire, ne vous-êtes-vous jamais dit que votre vie toute entière a peut-être pris une mauvaise direction ? En tout état de cause, vous constatez, comme chacun de nous d’ailleurs, que l’humanité marche vers une destination qui, pour être inconnue, n’en demeure pas moins celle de la perdition. Tiraillée comme elle est, entre l’irresponsabilité et la peur, il lui manque une direction morale. N’allons donc pas plus en avant, même si le monde autour de nous, s’obstine. Ayons l’honnêteté de reconnaître que nous nous sommes trompés, même s’il en coûte à notre orgueil. Ne persévérons pas, faisons demi-tour comme le fils prodigue de la parabole (Luc 15, verset 18) : c’est ce qui s’appelle « se convertir »
Le monde est comme est rempli de boue au contact de laquelle nous risquons de nous salir : compagnies douteuses, spectacles malsains, lectures, conversations et images