Réforme de la dépendance
La discussion autour de la réforme de la dépendance devrait prochainement se conclure par une première série de mesures, répertorié dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale de l’année à venir. Ces mesures auraient pour objectif d’aider financièrement ou en nature ceux qui sont frappés d'une déficience physique, sensorielle, mentale ou psychique. Actuellement le financement de ces personnes combine : l’APA (Allocation Personnalisé d’Autonomie) et la solidarité familiales. Cependant selon l’INSEE ces formes de solidarités sont appelés à évoluer en raison de la baisse du nombre d’enfants dans les familles pour l’aide familiales et de l’augmentation des coûts pour l’APA. En janvier 2010, l’INSEE évaluait à 1 400 000 les personnes âgées de plus de 85 ans en France et le nombre d’individus ayant de lourds handicaps devrait passer de 800 000 en 2010 à 1,3 million en 2025. Il s’agit donc d’un défi social et financier. Dans le débat deux schémas de financement sortent du lot. Tout d’abord un schéma reposant sur la solidarité nationale et la prévoyance individuelle qui pourrait amener à la création d’une deuxième journée de solidarité en plus de celle du lundi de pentecôte et à la généralisation d’une couverture des Français par une assurance privée grâce à l’administration des contrats d’assurance-vie vers le financement de leur dépendance. Le deuxième schéma repose quant à lui essentiellement sur un financement public, c’est l’avis des de l’Assemblée des départements de France (ADF) qui milite pour la création d’un droit universel à une compensation pour l’autonomie financer par la solidarité publique grâce à la création d’une nouvelle branche au sein de la sécurité sociale gérée par l’Etat, les partenaires sociaux et les départements. A quelques semaines du dénouement, il est encore impossible de savoir laquelle de ces deux solutions sera adoptées par les députés car il s’agit d’un choix déterminant