Réforme DIF
Conçu comme une porte d’entrée dans la formation professionnelle, le compte personnel de formation (CPF) prend le relais du droit individuel à la formation (DIF), à compter du 1er janvier 2015. Il offre aux salariés et aux demandeurs d’emploi les moyens et les droits de se former et de construire leur carrière.
Etat des lieux
Trois chiffres pour bien comprendre la nécessité du changement :
• 4,9%. C’est le taux d’usage du DIF (Droit individuel à la formation). Il est en recul en 2011.
L’accès au DIF est donc très médiocre.
• 22,5 heures. C’est la durée moyenne des formations.
Le DIF contribue très peu aux formations qualifiantes.
• 66 000. C’est le nombre de personnes ayant mobilisé leur DIF portable en 2012. Il permet à un demandeur d’emploi disposant d’un reliquat de droit DIF, acquis lors d’un précédent emploi, de financer une formation. C’est extrêmement faible par rapport au besoin de formation des chômeurs.
Conclusion : le DIF n’a pas fait ses preuves.
Le compte personnel de formation prend le relais et change d’échelle
• Créé par l’accord et la loi de sécurisation de l’emplo i, il devient une réalité concrète.
• Il sera attaché à la personne et non plus au contrat de travail, c’est-à-dire qu’il suivra l’individu tout au long de sa vie en lui permettant d’acquérir des heures de formation financées, sans limite de temps, quels que soient les changements de statut professionnel.
C’est un bond de géant dans la sécurisation des parcours.
• Les heures accumulées ne seront plus perdues en passant d’un emploi à l’autre. Le compte sera surtout utile dans les périodes de transition, c’est-à-dire au moment même où la mobilisation du DIF devenait impossible.
• Il permettra d’accumuler 150 heures contre 120 pour l’actuel DIF. Surtout, les 120 heures sont aujourd’hui un plafond, alors qu’avec le CPF, les 150 heures deviendront un