Résistance au changement
(Résistances actives
_ Les conflits de travail et la croissance de l’activité syndicale
_ Les nombreuses récriminations
_ Le blocage partiel de l’information et le refus de formation
_ L’absentéisme, les accidents du travail et le roulement de la main-d’œuvre
_En cas extrême : départs
(Résistances passives
_ La lenteur dans l’exécution des nouvelles tâches et l’oubli des nouvelles responsabilités
_ La diffusion de rumeurs
Résistance en groupe ou individuelle
À quoi reconnaît-on la résistance au changement?
Habituellement, lorsqu’il est question de résistance, notre esprit se tourne vers le destinataire du changement, c’est-à-dire l’employé touché par le changement. Toutefois, en situation réelle, la résistance se manifeste autant de la part d’employés syndiqués, que de cadres, fonctionnaires, gestionnaires et même de dirigeants et des décideurs, qui ne sont pas toujours convaincus de la pertinence de leurs décisions de changer. Tous les membres qui composent une haute direction ne sont pas automatiquement solidaires ni nécessairement convaincus de la pertinence d’un changement. Ils peuvent avoir des comportements qualifiés de « résistants ». Tous les groupes de travailleurs résistent au changement, selon Lewis (1999) : les employés, les gestionnaires, la direction et même le CEO.
Mais à quoi reconnaît-on la résistance et quelles en sont ses manifestations? Pour ce faire, différents classements ont été retenus (Bareil, 2004). Les manifestations de résistance peuvent être individuelles ou collectives et actives (explicites) ou passives (implicites). La résistance peut se manifester par un seul individu à la fois; elle est alors qualifiée d’individuelle alors qu’elle peut aussi se manifester par un groupe ou une collectivité; où elle est qualifiée de collective. La résistance active serait l’action de s’opposer activement par une action contraire alors que la résistance passive serait plutôt