Résumé du chapitre 3 «L’amour» d’André Comte- Sponville

«Quel sujet, entre amis, plus agréable, plus intime, plus fort? Quel discours, entre amants, plus secret, plus doux, plus troublant? Et quoi de plus passionnant, de soi à soi, que la passion?»[1]. C’est en répondant à ces fameuses questions qu’on réalise que l’amour est le sujet le plus intéressant parce que tout intérêt le suppose. Tout est relié à l’amour. Par exemple, lorsque tu t’intéresses à une activité quelconque, c’est que, forcément, tu l’aimes. Il existe donc un amour propre à chaque chose qu’on aime ne créant ainsi : nul intérêt sans amour et vice-versa. Bref, l’amour rassemble tout ce qu’on est, tout ce qu’on fait, tout ce que nous voulons être.

Pour continuer, en examinant de près la fameuse question philosophique d’Albert Camus (la vie vaut-elle ou ne vaut-elle pas la peine d’être vécue?) qui prétendait que le suicide était bel et bien le plus grand problème philosophique. Après maintes réflexions, André Comte-Sponville vient affirmer que le suicide abroge le problème plus qu’il ne le résout comparativement à l’amour qui nous garde tous en vie. En résumé, l’auteur explique pourquoi l’amour est un sujet plus important que le suicide par l’entremise de ce passage : « Que la vie vaille ou non la peine d’être vécue, qu’elle vaille ou non, plutôt, la peine et le plaisir d’être vécue, cela dépend d’abord de la quantité d’amour dont on est capable.»1. Bref, sans amour il n’y a pas de vie et jusqu'à tant qu’il y ait de l’amour dans la vie de quelqu’un, la vie sera toujours présente. La psychose psychologique qui entraîne le suicide est causée par la perte de la capacité d’aimer selon Freud.

De plus, l’amour plaît à tous. Tout commence par le fait de s’aimer soi-même pour par la suite aimer son prochain. Dans le lexique français, plusieurs termes ont été inventés pour les différents principes de l’amour que ce soit de l’amitié à la concupiscence, tout ce qu’on aime est un mot général qui porte