Résumé et commentaire sur le texte de roland barthes les maladies du costume de théâtre
Le costume doit toujours garder une valeur purement fonctionnelle. Il ne peut être une fin en soi. Roland Barthes bannît les costumes tape à l’œil qui attirent le regard du public sans apporter ou souligner le sens de la pièce. Ce genre de costume est souvent utilisé pour compenser le manque de profondeur du spectacle.
Roland Barthes évoquent trois maladies du costume de théâtre. o L’hypertrophie de la fonction historique : cette maladie concerne le costume de pièce de théâtre se déroulant à une époque historique. Ce costume est souvent surchargé de détails, de couleurs, de pièces et de formes. L’acteur disparaît derrière cet ensemble de tissus. Ce costume apparaît comme vrai dans son ensemble mais sa surcharge de détails fait que le spectateur n’y croit plus. Il distrait inutilement le public. o La maladie esthétique : elle concerne le costume éclatant de beauté, qui séduit l’œil du spectateur. Il n’a pas de rapport avec le spectacle et déplace l’attention du public hors du spectacle. L’esthétique du costume apparaît comme une fin en soi. o L’argent : cette maladie est symptomatique du contrat entre le spectateur qui paye pour voir un spectacle et le producteur de ce dernier qui se sent obliger de rendre cet argent en nantissant ses acteurs de somptueux habillements. Le costume devient alors l’attraction principale de la pièce de théâtre.
Un bon costume, selon Roland Barthes, possède deux fonctions. o Le costume comme argument : il détient une forte valeur sémantique. Il communique des connaissances, des idées ou des sentiments. Le