Résumé hec 2006 ecs
La France était depuis longtemps la nation la plus littéraire. Les lettrés n’occupaient pas de fonctions décisionnelles et ne jouissaient d’aucune autorité dans la société. Mais cela ne les empêche pas de philosopher sur la politique, l’origine des sociétés… Chacune des œuvres de l’époque contenait un peu de politique abstraite. Tous les lettrés sont d’accord sur le fait qu’il faille une modification des règles. Cette volonté de réformer le système en remplaçant des règles plus simple et équilibrées existe depuis longtemps.
Comment alors cette révolution s’est-elle mise en place ? Des hommes de lettres sans rang ni honneurs sont devenus des personnages politiques de premier ordre. Cette société de privilèges devenus ridicules, pousse la société à se révolter. Devant l’injustice d’un système inégalitaire, les idéaux portés par les écrivains deviennent ceux de la révolution. Mais, personne ne savait alors que cette révolution serait violente. L’aveuglement des lettrés motivés uniquement par leurs idéaux, leur a garanti la confiance de la foule. Cette transformation nécessitait la destruction totale de la constitution du pays.
Cette soif d’idéaux et de justice toucha bientôt toute la population. Les écrivains et littéraires se retrouvant soudain en charge de l’opinion. Un basculement significatif s’opéra alors, les aristocrates ne possédaient plus le monopole du gouvernement de l’esprit. Les hautes classes étaient en réalité désarmées face à cette révolution dont ils ne s’étaient pas alarmés. Personne n’avait d’ailleurs présagé qu’une révolution violente puisse avoir lieu. Mais, les requêtes sont bien trop importantes pour qu’on puisse leur donner suite sans conséquence violente. Personne n’avait pourtant prédis cette révolution. Cela s’explique par l’inexpérience des hautes classes (dont des magistrats pourtant jugés talentueux) dans la compréhension du mouvement général de la société. Un exemple de cette méconnaissance est la solution