Résumé la république platon livre vi et vii
Dialogue entre Socrate et Glocon
Admis au dialogue précédent : "sont philosophes ceux qui sont capables de s'attacher à ce qui est toujours identiquement dans les mêmes termes", contrairement à ceux qui "errent parmi les choses multiples et variables en tout sens".
-> Nouvelle question : lesquels doivent être chefs de la cité ? (c'est à dire ceux qui seront capables de garder les lois de la cité et les fonctions qu'on y exerce)
Ceux que nous instituerons comme gardiens -> ceux capables de reconnaître, de tourner leurs yeux vers ce qui est le plus vrai, et de s'y reporter à chaque fois, et ayant de l'expérience.
-> il faut examiner la nature de ces hommes.
Pour les natures philosophes, Glocon et Socrate s'accordent sur ces points : "elles ne cessent d'être amoureuses du savoir capable de leur donner une vision de l'essence qui ne cesse d'être, sans errer sous l'effet de la naissance et de la corruption." "amoureuses de l'essence toute entière" "répugnance envers ce qui est faux" (puisque la sagesse est proche de la vérité, les philosophes (= amoureux de la sagesse) sont forcément ennemis du faux)
Les caractéristiques nécessaires du véritable philosophe : flux des désirs tourné vers les savoirs : il est "attaché au plaisir que l'âme retire dans sa relation avec elle-même" et du même coup abandonne "les plaisirs qui passent par le corps". Il est donc tempérant, nullement ami des richesses.
Âme du véritable philosophe : tend vers le tout, vers toute réalité divine aussi bien qu'humaine pensée douée de grandeur de vue, ayant la capacité de contempler la totalité du temps et de l'existence. Par conséquent, la vie humaine ne semble pas pour lui qqchose d'important, et il ne craindra pas la mort. Donc il n'est ni d'un naturel lâche, ni dépourvu du sens de la liberté. Âme juste et douce dès sa jeunesse ; qui apprend facilement (sinon elle souffrirait en chérissant le