Résumé le vicomte pourfendu
Le vicomte génois Médard de Terralba et son écuyer Kurt, en route pour rejoindre l'armée du Saint-Empire romain germanique en guerre contre les Turcs, au XVIIIe siècle, chevauchent à travers la plaine de Bohême ravagée par la peste. Le premier jour de combat, le vicomte inexpérimenté est désarçonné par un sabre turc mais, téméraire, il affronte les canons de face, armé de sa seule épée, et est frappé par un boulet. À l'issue de la bataille, il ne reste qu'une moitié du vicomte. (la droite)
De retour à Terralba, Médard est devenu mauvais : il est impitoyable et refuse de voir son père qui meurt dans la volière où il vivait, il est destructeur et coupe tout en deux, il est cruel et multiplie les condamnations à mort, il est sadique et tente à plusieurs reprises de tuer son neveu. C'est la nourrice Sébastienne qui pose le diagnostic : " C'est la mauvaise moitié de Médard qui est revenue. " (chap. IV). On découvre donc les habitants fantaisistes de Terralba en même temps que la menace sous laquelle ils vivent : Maître Pierreclou construit pour son maître autant de potences que d'objets qui l'aident à compenser son handicap, le narrateur suit le docteur Trelawney dans ses explorations "scientifiques", la nourrice, qui se révèle être meilleur médecin que le docteur est envoyée par Médard chez des lépreux qui s'amusent, le fils du rigide chef de la communauté huguenote a tous les vices. L'artisan, le savant, le marginal, le religieux, tous se soumettent à Médard.
Le récit se remet à évoluer au chapitre VI, quand Médard tombe amoureux de Paméla, une bergère plutôt "rustique" mais très sympathique et pleine de bon sens. Elle mesure la menace que les propositions du vicomte lui font courir et comme elle ne peut compter sur ses parents pour l'aider, elle se cache avec l'aide du narrateur. Un incident annonciateur intervient alors : le vicomte ressent de la fatigue dans la jambe qui lui manque, il s'en ouvre à Trelawney qui, pour la première fois, semble